Au Squib Avide

Il eut un haut le coeur en imaginant le fait d'écouter un squib au lever, les tentacules dans le c... Si il lui fallait autant de temps pour une rencontre mondaine, il n'avait aucune envie de vivre l'horreur d'explications complexes de manager.

- J'éspère que vous êtes bien payés au moins !

Il se plongea dans le menu, à la recherche d'une mention de viande de rycrit...

- Ahem... Est-ce que vous pourriez me préparer deux portions de viande de rycrit, à emporter, cuisinées de façon à satisfaire la plus exigeante des Twi'Lek ?

2 - Les premiers crédits
c - payer de la viande rycrit

La réalité vint frapper le Nautolan à la face. Il réalisa qu'il n'avait pas de quoi payer le restaurant ! Des secousses d'adrénaline se libérèrent dans son corps et ses genous se mirent à trembler.

- Euuuh oui oui c'est tout merci beaucoup.

Il réalisa qu'il avait déjà pris sa décision, celle de tenter de s'échapper avec la viande. Il préférait passer pour un voleur que de passer pour un idiot sans argent en demandant d'annuler la commande. En même temps c'était idiot de voler de la viande. En même temps il était idiot de toutes façons, et il avait faim, après sa rencontre avec un swoop.

La serveuse reparti s'occuper d'autres clients, et quelques minutes plus tard, elle réapparu à la table de SayKko avec deux boites hermétiquement fermées.

Et voila, deux portions de rycrit à emporter. Douze credits républicains s'il vous plaît.

2 - Les premiers crédits
c - payer la viande de rycrit

(HRP = Salaud ! Tu l'as fait exprès après avoir lu mon post

Saykko se recrispa intensément. Il n'avait pas imaginé qu'il lui faudrait payer dès réception. Au lieu de ça il avait espéré qu'on lui aurait laissé le temps de manger et payer à la fin, et ainsi profiter de ce précieux temps pour prendre la poudre d'escampette. En fait cela revenait au même, puisque le Nautolan avait précisé "à emporter". Il était coincé ! Ou peut-être pas ?

- Euh en fait tout compte fait je vais aussi prendre quelque chose à boire... Vous pouvez aller me chercher un alcool pas trop cher s'il vous plait ?

Il se prépara à partir en courant (mais discrètement dès que la serveuse serait passée derrière le bar).

2 - Les premiers crédits
d - partir en courant avec la viande de rycrit

Le Nautolan se mit alors lentement debout, s'emparant des deux paquets de viande de rycrit, en prenant soin de ne pas faire crisser sa chaise sur le sol impeccable de la taverne. Il ne se demanda pas si d'autres personnes dans la taverne seraient en train de le surveiller : pendant cet instant là il n'y avait que lui et la serveuse.

Une fois debout et dégagé de sa chaise, il bondit vers la sortie, tentant de profiter de l'effet de surprise. En espérant que la porte ne serait pas équipée d'un système de sécurité particulier qui pourrait lui empêcher de prendre la poudre d'escampette...

Il ne pensa pas une seule seconde au fait que Nautolan était tout fraîchement fiché chez la police locale encore une fois du à son incartade avec un swoop.

(HRP = A toi de me dire si he can make it to the exit )

2 - Les premiers crédits
e - retrouver Layla

Saykko courut encore quelques dizaines de mètres avant de s'autoriser à souffler. Il se sentit instantanément ridicule, et au poids de la viande vint s'ajouter celui de la culpabilité. Il n'était pas malhonnête, mais il avait paniqué. Ou alors, si. Il était malhonnête vu qu'il venait de commettre un larcin...

Il se promit de revenir payer la viande une fois qu'il aurait obtenu ses premiers crédits, cela suffirait peut-être à racheter son crime ridicule certes, mais assez important aux yeux noirs du Nautolan.

Bien, puisqu'il était maintenant en possession de viande de rycrit, il irait en proposer à Layla, et peut-être obtenir un job dans sa boutique, ou un piston quelconque pour un job ailleurs. Il réalisa avec amertume que le Squib Avide aurait pu être également un employeur, mais il s'était définitivement grillé avec eux.

Il se dirigea donc vers le Technomarket de Layla, plein d'espoir.

Quête: Un impérial dans la ville.

Selma dévisagea une seconde le capitaine, puis posa son regard sur la salle. Se retrouver en tête à tête avec son supérieur était pour le moins déroutant: en général, elle avait tout le loisir de rester en retrait, tandis que Kendet abreuvait son disciple de bons conseils et autres remontrances. Lorsqu'elle était seule avec Hayde, il vaquait généralement à ses propres affaires tandis qu'elle gardait un oeil acéré sur les environs. Il lui demandait parfois son opinion, et elle lui donnait sans détours, même si elle le suspectait d'en tenir rarement compte. Elle ne lui en voulait pas pour ça: c'était un penseur, elle était une exécutante. Une fois encore, le monde était bien fait.
Mal à l'aise, elle chercha un serveur du regard, puis revint à Hayde.
" Vous ne devrrrriez pas trop vous inquiéter, mmmmr..." Ne pas prononcer le simple mot "capitaine", était des plus étranges. " Peut-être votre chaperrrron aura-t-il eu plus de chance, mmmmr ?"

Des ruines envahissantes

Il fallait trouver un moyen d'éviter Hander, si le draethos ne voulait pas que tout Castyroan soit au courant de l'affaire qui l'amenait ici. Après une demi minute de reflection, il trouva la parade.

Un cafard! Là! Sous cette table!

Et l'artifice fit effet. Le squib abandonna son convive pour partir à la poursuite de l'insecte imaginaire. Tyan-Nor se hata de rejoindre le Kel Dor.

Rendez vous dans une heure dans mon bureau à la bibliothèque, c'est de la plus haute importance...

Aussi vite qu'il avait abordé le Kel Dor, le bibliothécaire quitta la cantina, laissant le squib seul à chasser un hypotétique cafard.

-Du calme, Manshara ! C’est un accident, rien qu’un accident... fit Hayde en se levant.

Mais l’avertissement était inutile : la cathare avait immédiatement compris qu’il ne s’agissait pas d’une agression, et elle se retirait déjà, tout en gardant les yeux braqués sur le Kel Dor.

-Vous auriez pu fairrrre attention... siffla-t-elle.

Hayde adressa un sourire amusé au client étonné.

-Excusez cette réaction... hum... un peu vive ! fit-il. Mais mon père a instamment demandé à Manshara de veiller à ce qu’il ne m’arrive rien, et elle prend son travail à cœur... Enfin bref ! Je me présente, baron Tibérius Solusar, en escale forcée sur Castyroan. A qui ais-je l’honneur ?

Et sans plus de manières, comme s’il avait déjà oublié le whisky dont il était couvert, le jeune homme tendit la main au nouveau venu.

Quête : Des ruines envahissantes / Un impérial dans la ville

Le Kel'dor écouta attentivement. Il avait en effet entendu parler de rescapés d'une attaque de pirates un soir dans une cantian, et il n'y avait guère prêté attention. Il avait donc devant les yeux les-dit rescapés.

Quand le jeune noble lui proposa un verre, Daz fut sur le point de refuser, se rappelant que le bibliothécaire l'attendait. Mais jetant un oeil au chronomètre mural, il vit qu'il lui restait une bonne trentaine de minutes devant lui, ce qui était suffisant pour siroter un verre avec son interlocuteur et ainsi ne pas éveiller de soupçons sur ses activités.

"C'est fort volontiers que j'accepte l'invitation." Le serveur se pencha alors vers lui. "Un cocktail moncal, merci." Se retournant vers le baron, Daz entreprit de répondre à sa question. Toutefois, il n'avait guère envie de divulguer la véritable raison de sa venue sur la planète.

"Je suis zoologue. J'ai été envoyé par la société EthnoCity pour faire un recensement de la population d'Eopie sur la planète. C'est vraiment très intéressant."

-Oui, je ne le sais que trop bien... J’aimerais qu’il existe un endroit de la Galaxie où le temps soit suspendu. Mais en attendant sa découverte, il nous faut faire avec les contingences de nos agendas.

Il se leva et serra la main du Keldor.

-J’ai été enchanté de faire votre connaissance, monsieur Raal, et j’espère que nous aurons l’occasion de discuter plus longuement une prochaine fois !

Une fois le Keldor parti, Hayde se laissa retomber sur son siège.

-Des eopie... marmonna-t-il à l’adresse de Selma. Des eopie... J’aurais dû faire zoologue, moi aussi, ça m’aurait peut-être mieux réussi...

Sur ces mots, il vida son verre et commanda derechef un nouveau whisky.