Au Squib Avide

La Cantina du Squib Avide est le repaire de tous les Républicains. Hander Fehn en est le tenancier. Si vous ne le connaissez pas, pas d'inquiétude, lui vous connait et vous apprendrez bien vite à le connaître. Hander est un Squib et comme tous ces congénères a la parole facile. Préparez-vous donc !



Donc, comme je le disais, c'est le repaire des Républicains. De toute faço, ceux-ci n'ont pas vraiment le choix, puisque c'est la seule Cantina ouverte et autorisée dans le quartier. Les autres se trouvant dans le quartier des "affaires" et les Républicains y étant pour le moins pas très bien vus.

Mais que l'on ne s'y trompe pas. L'ambiance n'a rien a envié aux autres débits de boissons de la planète. Car le tenancier a vu les choses en grand. La scène es en plein coeur de la salle et les clients peuvent s'installer tout autour afin de profiter au mieux de la musique. Musique qui peut varier, vu que les groupes défilent de mois en mois, afin de ne pas lasser les clients.

Le bar est lui aussi bien garni, le Squib ayant de nombreuses relations lui permettant de faire venir des boissons des quatre coins de l'univers. Vous pourrez donc demander presque tout ce qu'il est possible de faire.

Si vous désirez deu calme, pas de problème, des loges privées sont aussi à votre disposition.

Quête : un impérial dans la ville

Qui-Gon essayait de se détendre dans un environnement rempli de républicains. Ce n'était pas facile : il haïssait purement et simplement les partisans de la nouvelle République. Le Squib trop bavard l'insupportait, mais comme tout bon adepte de la force il tenait ses nerfs pour ne pas dévoiler leurs identités. La mission primait avant la colère personnelle. Il rassura ses deux acolytes :

-J'ai hâte de goûter à ces anguilles ! et fit un sourire. Tachons de nous détendre après ce crach. J'ai l'estomac tout retourné. Pas vous cher Tiberius ?

Il attendait une réponse afin d'engager une conversation banal pour ne pas attirer l'attention des autres clients qui trouveraient anormal trois personnes aussi silencieuses après le crach de leur capsule.

Quête : impérial dans la ville

Hayde se désintéressa de la salle pour se tourner vers Kendet. Celui-ci avait eu une bonne initiative en lançant la conversation, et le capitaine s’empressa de la poursuivre.

-Et bien, je dois dire qu’au contraire, je me sens en pleine forme ! dit-il avant de boire une gorgée de son cocktail. Mais je comprends fort bien que cela vous ait quelque peu retourné : à votre âge, de telles péripéties ne sont pas recommandées !

Il adressa à l’inquisiteur un sourire taquin qui ne lui était pas habituel puis se mit en devoir de finir son assiette d’anguilles. A le regarder agir de la sorte, on aurait vraiment cru avoir affaire à un jeune dandy impertinant.

Quête : un impérial dans la ville

Autant d'impertinence de la part du capitaine Hayde ne pouvait qu'aider à jouer parfaitement leur rôle qui n'était pas facile pour des militaires rompus à la discipline et où l'humour n'avait aucune place dans une discussion entre un capitaine et ses hommes. Garik Hayde jouait parfaitement ce rôle et cachait bien son jeu. Il n'avait jamais eu l'occasion de parler de cette façon à son "apprenti" et quelque part sa gêne ne recouvrait pas une certaine satisfaction : le côté humain de Hayde était perceptible. La froideur de l'officier impérial n'était pas visible. Ce genre de distraction l'amusait et Qui-Gon s'amusait aussi. Il sourit, cela ne lui était pas arrivé depuis des années et il redécouvrait la joie qu'il avait enfouit pendant toutes ces années de traque à l'encontre des Jedis.

-Votre impertinence n'est pas de mise et innoportune de la part d'un noble comme vous, je vous prie de surveiller votre langage. Nous ne sommes pas n'importe qui ! Il faut tenir votre rang...

La réplique était cinglante et convenait parfaitement à son rôle de chaperon politique.

-Vous devez être conscient que nous ne sommes pas là pour nous amuser. Vous devez apprendre votre métier. C'est pour cela que votre père vous paie ce voyage. Et c'est pour vous rappeller à votre devoir que Selma et moi vous accompagnont. Tachez à ne pas l'oublier.

Quête : un impérial dans la ville

Hayde, cédant à une impulsion soudaine, tira la langue au sith. Puis il se rendit compte de ce qu’il faisait et, quelque peu étonné, contempla son verre d’un air penaud. La boisson devait être plus forte que ce qu’il avait cru de prime abord... Se reprenant, il releva la tête et, sans pouvoir retenir un sourire en coin, il répondit :

-Je sais parfaitement tout cela ! Mais vous n’escomptiez tout de même pas que je me mette à travailler dès ce soir, surtout après notre mésaventure ! Il me faudra bien une semaine de repos et de distraction dans les night clubs de la ville pour être prêt à reprendre mon dur labeur !

Quête : un impérial dans la ville

Hayde était en train de se rafraichir, sans se douter de la provenance de son malaise. Il eut un mouvement involontaire au passage de deux soldats républicains.

L'un d'entre eux lui tapa dans le dos:

He ben, t'as bien profité apparement! T'as raison, c'est pas tout les jours qu'on apprend qu'un capitaine a deserté l'empire.

Et le soldat, visiblement pas très sobre parti d'un rire gras. Le second adressa alors la parole à Garik:

Excusez le, mais la rumeur dit qu'un capitaine de l'empire nommé Hayde est recherché comme déserteur. Un type avec autant de responsabilité qui se caraptte des camps ennemis, c'est une aubaine pour nous.

Puis il reconduisit son ami dans la salle commune, laissant Hayde assimiler la discussion qui venait d'avoir lieu.

Quête: Un impérial dans la ville

Selma ne put s'empêcher de lui décocher un regard sceptique, mais elle était bien trop respectueuse de la hiérarchie pour oser le moindre commentaire. Elle tenta donc un léger sourire, qu'elle voulait rassuré.
" Mmm... Vous devrrrriez quand mmm-même vous faire soigner, mmm-monsieur, vous ne savez pas quels gerrrrmes traînent dans ces toilettes..." fit-elle finalement.
Elle le raccompagna vers sa table.
" Et je ne suis pas certaine que mrrr-rajouter un tord-boyaux dans vos intestins fragiles soit l'action la plus mrrr-raisonnable à entreprendre..." ajouta-t-elle avec une pointe d'ironie. " Votre pèrrrre estimmmerait sans doute qu'il est de mon devoir-rrr de vous en averrrrtir..."
Elle se rassit sans le quitter des yeux, ne parvenant pas à calmer ses doutes. La clef d'une protection efficace reposait sur une totale confiance entre le garde du corps et la personne dont il avait la charge. Si Hayde ne lui disait pas tout, elle ne pourrait pas anticiper la menace à venir...

Quête : un impérial dans la ville

Hayde soupira.

-Vous avez raison, comme toujours…

Puis il fit un signe au serveur et lui commanda la liqueur la plus forte qu’il put trouver sur la carte.

-Mais où irait le monde si je commençais à devenir raisonnable ? demanda-t-il quand l’autre fut parti chercher sa commande. Mon père se dirait certainement que je suis apte à prendre mes fonctions, et c’en serait fini de mes petites vacances…

Lorsqu’on lui apporta son verre – accompagné de pansements et de désinfectant pour sa main, car il avait évoqué la mésaventure du miroir – il le but d’un trait. L’alcool lui incendia aussitôt l’œsophage et lui fit tourner la tête. Il l’apaisa aussi un peu, et lui permit de réfléchir plus sereinement à ce qu’il convenait de faire à présent. Il rechignait à transmettre la terrible nouvelle à ses compagnons, car il redoutait leur réaction. Celle de Kendet, surtout : le sith s’était attaché à lui par intérêt, il le savait, et maintenant qu’il était considéré comme un déserteur, n’allait-il pas l’abandonner pour trouver un élève plus propice à ses plans ? Mais lui cacher la nouvelle ne servirait à rien, d’autant que la rumeur lui parviendrait tôt où tard…

Cependant, la cantina n’était pas un lieu approprié pour de telles révélations : trop d’oreilles indiscrètes… Le capitaine proposa donc aux deux autres de quitter les lieux pour se rendre à leur hôtel. Le chef de la patrouille républicaine lui en avait indiqué un lieu adéquat, à quelques pas de la cantina. Ils acceptèrent ; Hayde acquitta le prix du repas – ainsi qu’un généreux pour-boire, histoire de faire oublier la glace brisée – puis tous trois quittèrent l’établissement en direction de l’Hôtel des Embassadeurs.

Le Nautolan resta un instant perdu dans ses pensées. Il avait perdu le fil du monologue du Squib après le mot speeder, lui semblait-il. L'avantage des yeux d'un Nautolan, c'est qu'ils n'ont pas de pupille, et donc impossible de savoir avec exactitude la direction dans laquelle ils regardent. Saykko avait donc fixé un point loin derrière le Squib, où il lui semblait voir une tache au milieu de l'immaculité du restaurant.

Du coup il n'avait pas vu le Squib partir, et avait sursauté à l'arrivée de la serveuse.

- Vous désirez ?

Waw ! Deux mots pas plus et une toute petite intonation interrogative. Le Nautolan ne put s'empêcher d'être curieux.

- Hein, heu... Dites-moi, il est toujours comme ça l'autre... énergumène ??