La surface de la lune est majoritairement recouverte de landes désertes et rocailleuses où ne poussent guère qu’une herbe rase et des buissons épineux, la monotonie de ce paysage n’étant interrompue que par quelques bouquets d’arbres noueux et, plus rarement encore, par des bois touffus nichés au fond de vallons encaissés ou sur les flancs abrupte d’une éminence rocheuse. Ces terres désolées sont parcourues par de minces ruisseaux qui se jettent dans des lacs aux profondeurs noires et insondables.
Rien ne paraît bouger parmi ces terres désolées, en dehors de quelques rides à la surface des eaux dormantes et du vol de grands oiseaux noirs qui ponctuent le silence de leurs lugubres croassements. Rien ne paraît bouger, sauf la brume qui, par vagues compactes, envahit monts et vaux lorsque arrive le soir. Alors, dans ces masses opaques et humides, l’on croit parfois distinguer une ombre, un mouvement… Mais peut-être n’est-ce là qu’une illusion provoquée par la pénombre grandissante.
Rien ne paraît bouger parmi ces terres désolées, en dehors de quelques rides à la surface des eaux dormantes et du vol de grands oiseaux noirs qui ponctuent le silence de leurs lugubres croassements. Rien ne paraît bouger, sauf la brume qui, par vagues compactes, envahit monts et vaux lorsque arrive le soir. Alors, dans ces masses opaques et humides, l’on croit parfois distinguer une ombre, un mouvement… Mais peut-être n’est-ce là qu’une illusion provoquée par la pénombre grandissante.