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Le BSI
Entièrement créé par des alliés de Palpatine afin de faire pendant aux vétérans des Renseignements Impériaux, le Bureau de la Sécurité Impériale fit dès ses origines l'objet de considérables investissements financiers. Il ne tarda pas à devenir, avec des effectifs de terrain environ 70 fois supérieurs à ceux des R.I. (et bien qu’il ait le statut de branche du COMPORN) la plus grosse organisation de renseignements de l'Empire, ainsi que le principal débouché des adolescents les plus dévoués qui, au sortir du GroupSa, ne se destinaient pas aux carrières militaires.
Alors que les Renseignements Impériaux préféraient l'usage des agents doubles, des taupes, de la désinformation et essayent autant que possible de ne jamais apparaître au grand jour, le BSI agissait au contraire de manière publique – à travers la surveillance constante des populations, les rafles, les confessions publiques, la délation et les purges – afin de prouver la puissance, l'omniprésence et surtout l'infaillibilité de l'Empire. Véritable police politique, ses activités tournaient surtout autour du maintien de l'ordre et il représentait un outil de choix afin de mieux intimider les masses et bon nombre d'individus portant l'uniforme impérial.
Après la mort de Palpatine, ses successeurs tentèrent de créer leurs propres polices politiques. Certaines sections locales du BSI tombèrent ainsi sous le contrôle de seigneurs de guerre impériaux alors que d'autres furent éradiquées. En effet, pour l'essentiel, les agents du BSI étaient des fanatiques et ceux qui se partagèrent les restes de l'Empire Galactique eurent souvent maille à partir avec ces nostalgiques unanimement détestés par les populations civiles ainsi que par la plupart des Impériaux.
Commission des Opérations
Sous Palpatine, le BSI était dirigé par une Commission installée dans son siège central sur Coruscant. Elle exerçait un contrôle constant et minutieux sur les activités de ses différentes branches partout dans l'Empire et missionnait constamment des inspecteurs pour aller examiner de plus près leurs activités, ainsi que celles des fonctionnaires territoriaux de l’Empire.
Département Surveillance
Il regroupait à lui tout seul environ 35% des effectifs du BSI et la plupart des nouvelles recrues y faisaient leurs premières années en attendant une affectation définitive. Surveillance veille à identifier les menaces potentielles avant de confier les dossiers intéressants au département Investigations. Surveillance s'appuie également sur un certain nombre d'indics professionnels, d'opportunistes et de simples citoyens tenus par le chantage.
Département Investigations
Il est chargé d'approfondir les enquêtes amorcées par Surveillance et éventuellement de procéder aux interpellations nécessaires. Investigatio. Ses agents, qui sont ceux ayant le plus souvent à se frotter aux rebelles, ont autorité pour réquisitionner des membres des forces armées de l'Empire ou des agences de police locale pour les assister dans leurs missions.
Département des Affaires Internes
Ses membres s’occupaient de ce qui se passait au sein du BSI mais aussi dans l’ensemble du COMPORN, y compris la Commission Sélective. Craints par leurs collègues, pouvant faire preuve d’une subtilité diabolique, leurs audits et leurs "enquêtes de routine" étaient le plus souvent de simples paravents aux véritables chasses aux sorcières qu'ils organisaient.
Département Interrogation
Ses agents ne relâchaient jamais quelqu’un sans en avoir obtenu ce qu’ils voulaient et, au final, tous les suspects qui passaient entre leurs mains (et qui survivaient aux traitements qu’on leur infligeaient) s'avéraient coupables et faisaient des aveux complets...
Département Rééducation
Il prenait en charge les membres du COMPORN que les Affaires Internes interpellaient à la suite de leurs investigations. Comme pour Interrogation, Rééducation peut s'enorgueillir d'un taux de réussite de 100% et les personnes qui lui sont "confiées" en ressortent parfaitement aptes à reprendre leurs fonctions. Cependant, ils étaient en général rétrogradés d'un ou deux échelons car leur séjour les avait quelque peu... transformés... (réactions émotionnelles exacerbées, troubles de la mémoire et de l’attention, et parfois même crises de psychose)
Département du Maintien de l'Ordre
Il s'agissait de la branche action du BSI, en charge de toutes les opérations "lourdes" pour lesquelles ils était peu souhaitable d’impliquer la CompForce, la police ou l’armée. La plupart du temps, les agents de ce service étaient missionnés pour assister Investigation ou parfois Affaires Internes. Des fiches tenues à jour permettaient, au besoin, de faire appel à des personnes extérieures pour des missions particulièrement délicates. Enfin, le Bureau se voyait parfois obligé de mener certaines affaires de manière officieuse pour pouvoir par la suite monter des opérations officielles nettement plus crédibles et conformes à son image publique.
