Base Républicaine

La base militaire de la planète se trouve dans le quartier républicain. Vaste, elle peut accueillir une garnison de 500 soldats, ainsi quelques marcheurs TR-TT, récupérés de l'ancienne garnison impériale et qui s'avèrent bien utiles pour surveiller les alentours de la cité.

La garnison possède aussi une petite flotille : 10 T47 et 1 V-Wing qui servent pour la défense atmosphérique, en cas d'attaque des pirates de l'espace. Les pilotes de chasse de la république n'ont, par chance, pas trop de travail. Cependant, les vaisseaux sont maintenus en parfaite état par les mécaniciens.
Pour les menaces venant de l'espace, la planète peut compter sur un escadron des célèbres X-wing.
Une canonnière corellienne parfait l'arsenal stellaire.

Dans de sales draps...

Quand Tarken remarqua l’estafilade sur sa joue, il se demanda si un seul de ses contrats ne lui avait pas occasionné de blessures. Enfin, s’il ne s’agissait là que du seul souvenir qu’il garderait de cette planète, il pourrait s’estimer heureux. Néanmoins, cela n’en prenait pas le chemin. Son nouvel interlocuteur pénétra dans la pièce et il n’avait pas l’air commode. La discussion qui s’annonçait promettait d’être bien moins agréable que celle qu’il avait eu avec Samodryane dans la cantina des bas quartiers. Les interrogatoires sur Castyroan n’étaient visiblement pas fait à la légère. L'intérogateur disposait d’un bon nombre de documents certainement destinés à vérifier l’exactitude des réponses que donnerait le chasseur de primes.

- Allez, c’est parti. Nom, prénom, date de naissance.

- Mastigar, Tarken, né en l'an 22 avant la bataille de Yavin, répondit Tarken d’une voix calme. Si l’interrogateur avait l’intention de tout savoir de sa vie, le chasseur de primes devrait se montrer habile pour lui dissimuler son passé de soldat impérial. Si jamais les républicains découvraient sa véritable identité, les choses risqueraient encore de se compliquer. Enfin, ce n’était pas la première fois que le chasseur de primes subissait un interrogatoire, il s’était déjà réinventé un passé...

Dans de sales draps

"Pour le travail ? Il consiste en quoi votre travail, taper sur du Républicain ? Vous avez l'air de quelqu'un qui a des choses à cacher vous. Dans le genre je cache mon jeu et je vous poignarde ensuite. Vous êtes vraiment tous pareil vous les chasseurs de primes. Vous vous croyez tout permis parce que vous avez un permis de tuer. Mais il n'en est rien ! On vous a à l'œil toi et toute la clique des bas-quartiers. A décidément, je regrette l'Empire."

Le soldat qui interrogeait Tarken faisait partie de l'ancienne légion qui protégeait la planète. A la suite du coup d'état qui avait vu la chute du régime impérial sur Castyroan, il s'était, comme de nombreux soldats, retrouvé au chômage. Devant faire face à une possible révolte de ses hommes, le gouvernement néo-républicain avait proclamé une amnistie générale et proposé aux anciens membres de la légion de rejoindre les rangs de l'armée de Castyroan.

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Samodryane sortit du bureau du commandant en second de la base. Elle venait d'expliquer ce qui s'était passé dans la Cantina et de se porter caution pour Tarken. Samodryane était quelqu'un de très respecté dans la guilde et elle avait un "certain pouvoir" dans la cité. Heureusement pour Tarken d'ailleurs.

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Le soldat s'était levé et s'apprêtait à commettre un méfait quand la porte de la cellule s'ouvrit.

"Mastigar t'es libre. Tache de te tenir à carreau pendant un bout de temps, conseil d'ami."

Tarken ne se fit pas prier deux fois et sortit rapidement de la cellule. Sur le visage de son geôlier, il aurait pu lire, s'il s'était retourné, de la haine. Celui frappa d'ailleurs de colère la table.

Dans de sales draps

Tarken sortit en hâte de la petite pièce, soulagé d’avoir échappé à la fureur de son interrogateur. Quand il aperçut Samodryane, son soulagement grandit encore. Elle était certainement à l’origine de cette libération inespérée et le chasseur de primes allait pouvoir reprendre une discussion intéressante.

- Oui, ils ont été très bien. Répondit Tarken en pensant au républicain qui avait frappé la table de rage. Je suppose que c’est à vous que je dois ma liberté ? Je vous suis redevable.

Tarken partit à la suite de Samodryane. Sans elle, il serait certainement resté bien plus longtemps ici et son estafilade sur la joue n’aurait pas été le seul « souvenir » de cette arrestation.

Arrivant directement du bureau du premier minsitre, Keltika se présenta à la base républicaine. Elle était toute essouflée car elle s'était un peu perdue en chemin.

Elle ne savait pas trop où aller, elle ignorait jusqu'au nom du commandant de la base qui devait la recevoir. La prochaine fois, elle demanderait des précisions avant de foncer tête baissée.

Elle s'approcha du soldat en faction devant les portes de la base, et lui demanda sur un son faussement assuré.

"Bonjour ! Le commandant de la base m'attend, pourriez-vous me conduire à lui ?"

La twi'lek, impresionnée d'avoir été reçue dans la même journée par le premier ministre et le chef de l'armée, ne prit même pas la peine de se présenter.

"J'ai appris les rudiments du pilotage sur un chasseur N-1 que je possédais et il y a 2 ans, je l'ai remplacé par un petit cargo corréllien."

Interloquée, Keltika répondit doucement.

"Je ... euh je n'ai jamais désiré de "piston" comme vous dites. C'est juste que j'ai évoqué à quelqu'un vouloir mettre mes compétences au service de la République et l'on m'a orienté vers le Premier Ministre.

Et je ne souhaite pas vous embarrasser en vous demandant un logement, je peux très bien loger dans mon vaisseau au spatioport.

Emerveillée, Keltika observait la base, animée par les allées et venues des chasseurs et des soldats.

"C'est merveilleux. Voilà une belle façon de servir la République que de voler à bord d'un chasseur. Dites moi, commandant, qui sont les ennemis de la République par ici ?"

La twi'lek opina de la tête.

"Commandant, que dois-je faire pour me montrer digne de rejoindre l'armée de la République ?"

"J'en ai une, en effet, monsieur. Utiliserons-nous des T-47 pour nous y rendre ? Je ne suis pas tout à fait familière du pilotage de ces vaisseaux, et si nous devons les utiliser, je voudrai savoir si je peux faire quelques essais aujourd'hui afin de ne pas mettre en péril la mission que vous me confiez, monsieur."

Elle se tenait droite, presque au garde à vous, et son ton était empreint de respect.

Keltika jura intérieurement. Mais quelle crétine ! Depuis quand les T47 pouvaient se rendre sur des lunes ?! Décidément, son éducation restait encore à finir. Elle se râcla la gorge et répondit, un peu gênée.

"Euh oui bien sûr. Où avais-je la tête ?! Euh oui, je possède un cargo plutôt similaire, quoique plus petit."[/i]